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lundi 9 juin 2014

Romain Gary, l'Enchanteur

Il y a quelques semaines encore, j'ignorais tout de cet écrivain de génie bien qu'il ait remporté deux fois le prix Goncourt - fait unique - la première fois avec Les racines du ciel en 1956 et la seconde en 1975, sous le nom d'emprunt d'Emile Ajar avec La vie devant soi. Et oui, on a tous nos lacunes! J'avoue que celle-ci était de taille! Comment ai-je pu passer toutes ces années passer à côté d'un tel talent? C'est comme si je ne savais rien encore aujourd'hui de l'existence et de la poésie de Baudelaire! Cela me paraît inconcevable rien qu'en le formulant ici et pourtant...j'ai failli poursuivre sur ce long chemin des livres sans croiser cet artiste mais il n'y a pas de hasard. Il était certainement l'heure pour moi de lire Gary et de ressentir une profonde admiration pour l'écrivain, un émerveillement infini pour sa plume.
Je ne parlerai pas davantage ici de l'homme. Pour les biographies, il y a Wikipédia ou bien d'autres blogs. Mes notes dans ce petit coin de la Toile n'ont pas la prétention d'être de grandes critiques ni de longues analyses constructives. Je ne sais pas faire cela et je n'en ai d'ailleurs ni la vocation, ni l'ambition. Ce qui m'importe c'est de laisser une trace au milieu de mes propres textes de ce que j'ai lu car mon amour de la littérature est indissociable de celui de l'écriture.  Les romans que j'ai aimés, les mondes qu'ils m'ont fait découvrir, les fabuleux voyages que j'ai fait en leur compagnie m'ont bien plus influencée et marquée que la réalité de mon existence. C'est là le pouvoir absolu des mots. Je sais à présent que je vivrai bien plus de choses palpitantes à travers les pages d'un livre que dans cette vie ô combien commune et j'accepte avec sagesse cette vérité parce qu'il me suffit d'ouvrir un bouquin ou de prendre à mon tour ma plume pour être vraiment libre, libre de parcourir l'espace et le temps.

Mon premier voyage m'emporta donc dans la Russie du XVIIIe siècle. J'ai partagé l'existence d'une famille de saltimbanques d'origine vénitienne, les Zaga. Fosco, le fils, m'a conté avec une telle magie ses souvenirs d'enfance et son amour absolu pour Teresina, sa belle-mère, à peine plus âgée que lui. J'ai rêvé des heures devant la puissance d'une telle passion dont la mort, pas même-elle, ne parvint à triompher. Les Enchanteurs...Dieu que ce roman porte bien son nom! Un sortilège de la première à la dernière page. La poésie, ce n'est pas seulement des vers qui riment ou non. La vraie poésie, c'est pouvoir faire chanter l'âme. Un romancier peut être un incroyable poète.


Mon deuxième voyage c'était la Normandie avant, pendant, après la seconde guerre mondiale avec un petit tour en Pologne. Quelle aventure humaine! Je suis revenue il y a quelques heures à peine mais je garderai un souvenir indélébile de Ludovic Fleury, ce normand, devenu résistant par la force des choses, ce gamin amoureux fou d'une petite polonaise, de ces jeunes amants séparés par la guerre, l'horreur et de tous ces cerfs-volants que rien ne put empêcher de voler, de partir à la poursuite du bleu...
Je repense à ces alexandrins de Corneille dans le Cid "Si l'Amour vit d'espoir, il périt avec lui. C'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture." Mais les vrais rêveurs ont de quoi nourrir leur feu toute une vie...





dimanche 2 mars 2014

S


J'ai, depuis hier, entre les mains le livre le plus étrange et le plus ludique qui soit et ce qui est encore plus étrange, c'est que j'ignorais même que c'était là un bouquin quand je m'en suis emparée sur le présentoir de la Fnac à mon arrivée! Un coffret noir a aussitôt attiré mon oeil; un coffret, incrusté d'un giganstesque S gothique. J'ai d'abord cru que c'était là l'édition collector d'un film mais en le saisissant, il pesait bien lourd, trop lourd pour un dvd. Au dos du coffret, je tombe alors sur une quatrième de couverture:

Une étudiante ramasse un livre égaré. A l'intérieur, une série de notes révèlent un lecteur captivé. La jeune annote le livre à son tour, puis le repose à l'endroit où le lecteur inconnu l'a laissé. Ainsi commence un chassé-croisén qui va entraîner les deux étudiants - Eric et Jennifer - dans une aventure inouïe.
L'auteur du roman est V.M Straka, l'écrivain le plus énigmatique du XXe siècle. Il a fasciné des milliers de personnes avant de disparaître en 1946, sans que nul n'ait jamais découvert son identité.
La clé de son mystère se trouve-t-elle dans son dernier ouvrage - Le Bateau de Thésée - que les deux étudiants passent au crible? C'est l'histoire de S., un homme qui a perdu la mémoire et se retrouve embarqué de force sur un étrange bateau à l'équipage monstrueux, avec une seule idée en tête : survivre pour trouver qui il est.
Eric et Jennifer sont prêts à tous les sacrifices pour lever le voile sur cet écrivian de génie. Ils ne sont pas les seuls...

Bien évidemment, il me fallait ce livre! Je ne pouvais pas passer à côté d'un tel ouvrage, fruit de la collaboration entre le cinéaste J.J. Abrams à qui l'on doit notamment une série que j'ai adoré :  Fringe! (à mon avis, l'une des meilleures séries de cette décennie) et le romancier Doug Frost, auteur de Alive in Necropolis. Je ne connais pas l'écrivain mais je fais confiance au cinéaste.

S est donc une sorte de mise en abysme littéraire. Le coffret contient le livre du fameux Straka, Le Bateau de Thésée avec les annotations des deux étudiants dans une police d'écriture et des couleurs différentes. Coincée entre les pages, une foule de documents : des polycopes, des cartes postales, des extraits de journaux etc...Le bouquin se paye même le luxe d'avoir une cote de bibliothèque 813.354 STR 1949! Bref, tout semble avoir été pensé jusqu'au moindre détail! Je suis déjà conquise!

Mais comment le lire? J'ai commencé les 15 premières pages ce matin en lisant à la fois le roman principal et toutes les annotations. C'est un vrai dédale semé d'indices et l'on a peur à chaque page de manquer quelque chose d'important pour la suite de l'histoire, des histoires. Surtout que les notes de Jennifer et Eric forment des strates. J'ai vais donc reprendre la lecture en me concentrant exclusivement sur la trame du roman (difficle de contenir ma curiosité et mon impatience mais je vais essayer) puis je le lirai à nouveau en me fixant sur l'histoire des étudiants. C'est ce qui me parait, après réflexion, le plus judicieux...

Me voilà partie à mon tour pour une folle aventure!

Dimanche, 2 mars 2014.

PS : Le bateau de Thésée résonnait dans ma tête comme une expression familière, un concept que j'avais peut-être oublié...et effectivement, après un petit clic, la mémoire m'est revenue! Mon prof de philo, en terminale, avait traité de cette expérience de pensée dans laquelle rentrent en jeu les notions du "Même et Autre" à travers le temps...
Pour n'emmêler les pinceaux de personne, je me permets un petit copier-coller (Merci Wikipédia):

D'après la légende grecque, rapportée par Plutarque, Thésée serait parti d'Athènes combattre le Minotaure. À son retour, vainqueur, son bateau fut préservé par les Athéniens : ils retiraient les planches usées et les remplaçaient - de sorte que le bateau resplendissait encore des siècles plus tard. Alors, deux points de vue s'opposèrent : les uns disaient que ce bateau était le même, les autres que l'entretien en avait fait un tout autre bateau. Le problème est de savoir si le changement de matière implique un changement d'identité, ou si l'identité serait conservée par la forme, ou encore d'une autre façon ?
Il y a une autre question, corollaire : si on avait gardé les planches du bateau et qu'avec, on en avait reconstruit un autre, lequel serait le vrai bateau ?
Pour les uns, le bateau de Thésée n'aurait pu rester identique à lui-même que s'il était resté à quai, constamment entretenu, et dans ce cas, même si aucune pièce d'origine ne subsistait du bateau d'origine, c'est bien ce bateau-là qui aurait été le témoin de l'aventure de Thésée.

En y repensant, il me semble que mon prof avait en revanche pris pour exemple le radeau de la Méduse, construit avec des parties de la tristement célèbre Frégate, qui fit naufrage en 1816.

A présent, ce titre apparaît lui aussi comme une clé...


mercredi 19 février 2014

Du sel sous les paupières


Du sel sous les paupières...Un titre prometteur...et un roman qui a tenu toutes ses promesses. 

Hier, j'étais à Saint Malo. Hier, c'était en 1922. Depuis la fin de la guerre, la brume recouvre toute la ville. Une brume épaisse et grise qui mine le moral des habitants, qui leur fait croire à des histoires d'enlèvements d'enfants. Par ici, on l'appelle le Rémouleur. Personne ne l'a jamais vraiment vu. On a seulement entendu le crissement de son grand couteau. Et des enfants ont disparu. Par dizaines.

J'ai rencontré L'Apache. C'est ainsi qu'on le surnomme. Judicaël a seize ans. Il est orphelin et sans abri. Pour survivre, il vend des journaux et vole aussi. C'est sur le marché qu'il a fait la connaissance de Mädchen. Il en est tombé amoureux au premier regard. Et lorsque le lendemain, il retourne sur la place dans l'espoir de la revoir, la jeune fille a disparu. Et si le Rémouleur l'avait enlevée?
Alors Judicaël décide de partir à sa recherche et de la sauver quoi qu'il puisse lui en coûter.

Je n'en dirai pas davantage parce que j'enlèverai alors bien de la magie à cette intrigue. Une magnifique histoire pleine de rebondissements qui entraîne le lecteur là où il ne pensera jamais aller.
Un conte fantastique uchronique et steampunk totalement réussi!

lundi 23 septembre 2013

L'île des oubliés


J'ai choisi ce bouquin pour la couverture parce qu'elle me rappelait les paysages merveilleux que j'ai pu contempler en Grèce du moins dans sa partie insulaire. Ces maisons aux murs d'un blanc aveuglant, ces eaux saphir, cet azur pur qui symbolisent à travers le monde ce pays ne sont pas le reflet de la Grèce continentale mais celui de ses îles. J'ai vu de telles merveilles à bord du ferry qui m'emporta du Pirée (le port d'Athènes) vers la mythique Santorin en passant par Paros, Naxos etc...De ce voyage, j'ai gardé des souvenirs bleus. Si bleus. J'avais donc envie de retrouver le temps d'un roman cette couleur, ce climat.

Et je l'ai retrouvée en Crète, à Plaka, un petit village situé sur la côte. C'est ici qu'Alexis, une jeune anglaise d'origine grecque vient renouer avec ses racines, et découvrir l'histoire de sa famille maternelle. Un passé lourd de secrets l'attend ici. Un passé qui se cache et murmure encore entre les ruines de Spinalonga, cet îlot rocheux qu'un bras de mer sépare de la Crète et dont la forteresse vénitienne qui servit longtemps de bastion contre les attaques turques, abrita au début du 20e siècle et ce durant plus de cinquante ans, une des dernières léproseries d'Europe. Les Grecs atteints de cette maladie, encore incurable à l'époque, étaient exilés sur cette île. Séparés des leurs proches, sans espoir de les revoir un jour, ils tentaient tant bien que mal de reconstruire leur vie derrière ce long mur fortifié. Organisés en véritable village, ils vécurent et moururent ainsi coupés du reste du monde jusqu'à ce qu'un traitement se révèle enfin efficace dans les années 50, permettant aux derniers lépreux alors guéris, de quitter leur exil pour retrouver leur vie d'avant.

L'île des oubliés...un roman très émouvant, une traversée vers les rives du passé, une belle rencontre avec des personnages féminins aux destins tragiques...


jeudi 27 juin 2013

Autre-Monde, Malronce


Bon, ben voilà ce second tome, je l'ai dévoré aussi en quelques heures! Et me suis attaquée derechef au troisième volet! Me serais-je transformée en Glouton? lol
Inutile de dire que j'ai adoré la suite des aventures de nos trois héros, Matt, Tobias et Ambre. Les voici en route pour le Sud. Ils veulent savoir pourquoi les Cyniks, aux ordres d'une étrange reine nommée Malronce, capturent les Pans. Quelle prophétie a été révélée à cette femme après la Tempête? Pour quelles raisons, Matt fait partie de cette prophétie? Bref, il y a encore tant à découvrir...
Ce que j'ai le plus aimé : la traversée de la Forêt Aveugle par les cimes à bord de navires volant et flottant sur cet océan végétal. Bien évidemment, j'ai pensé à la planète Pandora et à sa jungle luxuriante (A quand d'ailleurs la suite d'Avatar?)
En attendant, je repars vers le Cœur de la Terre...


mercredi 15 mai 2013

Autre-Monde, l'Alliance des Trois


Un soupçon de Stephen King, quelques grammes de Tolkien, une pincée de Rowling et vous obtenez cette fantastique aventure signée Maxime Chattam, un auteur à succès depuis maintenant plusieurs années et connu surtout pour ses thrillers plus que flippants! J'avais lu à l'époque son In Tenebris et je me souviens m'être dit "Le type est tordu, heureusement qu'il est écrivain parce qu'il aurait pu être un tueur en série!"

Dans cet Autre Monde, la Terre a jugé les Hommes dangereux pour sa survie et les a condamnés. La Tempête les a décimés en un éclair mais a épargné les Enfants, considérant qu'ils sont le dernier Espoir de cette humanité corrompue, assassine. La Planète a repris ses droits et ces Enfants qui se sont rebaptisés Pans doivent tout recommencer à zéro dans ce nouvel Eden. Bien sûr, il n'y a pas de Paradis sans la menace du Serpent! Quelques adultes ont survécu. Certains sont devenus des bêtes sauvages, monstrueux physiquement. On les appelle les Gloutons. Les autres amnésiques, ont oublié ce qu'était le Monde avant la Tempête et se sont vite réorganisés en des clans barbares et meurtriers, traquant sans relâche les Enfants. On les appelle les Cyniks. Il y a aussi les Echassiers servant une entité ténébreuse nommée Raupéroden et...stop! J'en ai déjà trop dit!
J'ai dévoré ce premier tome en quelques heures et me suis empressée dans les minutes qui suivaient d'acheter le second  tant je voulais savoir la suite! Je n'avais pas ressenti une telle impatience depuis mes 17 ans lorsque je découvrais Les Chroniques des vampires de Anne Rice, c'est pour dire!

Le style est simple sans grande fioriture, mais le scénario est plus qu'efficace! Maxime Chattam nous entraîne immédiatement dans son monde, cet Autre-Monde où tout devient possible à condition d'être resté un Enfant...

mardi 16 avril 2013

La carte du temps


Attention! Ce livre est un trésor! Un véritable coup de cœur! Ingénieux, fascinant, de la première à la dernière page! A la fois roman historique et romance scientifique comme l'on disait au XIXe avant que ne soit inventé le terme "science-fiction", Félix J. Palma, auteur espagnol, signe là une première oeuvre d'une grande qualité. On oscille en permanence entre fiction et Histoire, réel et imaginaire, vrai et faux etc.
Je ne révélerai rien de l'intrigue parce qu'ici chaque détail a son importance. Je dirai juste que j'ai voyagé dans le Londres Victorien, dans le futur aussi (mais chut!). J''ai rencontré des personnages inconnus et d'autres célèbres comme Bram Stoker, Henry James, H.G Wells, Jack l’Éventreur ou encore Joseph Merrick, surnommé Elephant Man.
Et ce voyage a dépassé toutes mes espérances. Ce bouquin est une véritable machine à explorer le Temps! Un machine à rêver!


dimanche 27 janvier 2013

Le prince de la brume



Eh bien, me voilà en Angleterre. C’est la seconde guerre mondiale.  Un horloger, soucieux de mettre sa famille à l’abri, a décidé de quitter la ville pour un petit village côtier. C’est ainsi que j’ai rencontré Maximilian Carver, son épouse et leurs trois enfants : Max, Alicia et la petite dernière Irina. Ils emménagent dans une jolie maison blanche, située à quelques mètres de la plage...mais voilà, cette maison a une histoire...
Le Prince de la brume est le premier volet d’une trilogie fantastique. Si vous aimez les romans d’aventures, les histoires de fantômes, de pactes avec le diable; si vous avez gardé l’âme de cet enfant qui regardait sous le lit ou dans l’armoire avant de s’endormir, ce bouquin vous ravira. Pour ma part, il a enchanté mon temps libre cette semaine. Bien écrit, simple, efficace et rythmé. Une bonne histoire pour donner quelques frissons. Il y a un peu de Stephen King dans ces pages mais je n’en dis pas plus...chut !
C’est la troisième fois que je lis du Carlos Ruiz Zafon. J’ai découvert cet auteur espagnol avec L’ombre du vent, il y a quelques années. Un magnifique roman empreint de poésie et de romantisme au cœur de Barcelone qui m’avait littéralement envoûtée ! J’aime beaucoup l’univers de cet écrivain. D’autres de ses œuvres m’attendent d’ailleurs dans ma bibliothèque : Le jeu de l’Ange et Le prisonnier du ciel.
J’ai encore tant à lire !


dimanche 20 janvier 2013

L'Apothicaire



Ces dernières semaines, j’ai beaucoup voyagé. Je suis partie de Paris et de Béziers simultanément – rien d’étonnant, c’est simplement la magie des livres ! – j’ai donc traversé la France, l’Espagne, suivant un des nombreux chemins de Compostelle, j’ai découvert tant de contrées que je tairais pour la plupart car il serait dommage de révéler davantage qu’il n’est nécessaire de la fabuleuse énigme qui constitue ce roman. 
Ces dernières semaines, j’ai remonté le temps – rien d’étonnant, c’est simplement la magie des livres ! – j’étais  au 14ème siècle et j’ai rencontré un Apothicaire, Andreas Saint-Loup, un homme hors du commun au savoir vertigineux. Je l’ai donc accompagné dans ses périples et j’ai vécu des aventures extraordinaires. 
Ces dernières semaines, j’ai échappé à l’Inquisition, à des cavaliers bien mystérieux, j’ai parlé à d’anciens Templiers, à des prostituées, à des moines, à d’autres apothicaires…
On appelle cela la magie des livres et l’Apothicaire est assurément un bouquin magique, une fantastique histoire au cœur de l’Histoire.


vendredi 20 juillet 2012

L'Entreprise des Indes


Je reviens de Lisbonne...la Lisbonne du 15e siècle. J'y ai rencontré Bartolomé, le frère de Christophe Colomb. Il m'a conté l'Odyssée de son aîné, cet incroyable projet que l'illustre navigateur avait baptisé "l'Entreprise des Indes" puisqu'il voulait trouver en passant par l'ouest la route la plus courte pour rejoindre l'Asie. La suite, le Monde entier la connait...Une date suffit : 1492!
Ce roman se concentre sur la période qui précède la Découverte. Bartolomé est cartographe. Christophe vient de faire naufrage au large du Portugal et se réfugie auprès de son cadet. Il y demeurera quelques années, le temps d'insuffler à son frère le rêve fabuleux qui le dévore.
Voilà un merveilleux récit, une nacre dans laquelle on entend le chant envoûtant de l'océan...