L'orbe lent de la lune au-dessus de nos songes
c'est cela que je veux retenir de la nuit
et ta respiration vésuvienne prolonge
la côte basalte/sans fin /la mer des pluies
Orages! Oracles! Ô toi mon bel espoir
ma si belle étoile c'est autour de ton corps
que mon corps à son tour et plongé dans le noir
satellite devient/silencieux sémaphore
Pour veiller ton sommeil où l'aurore grandit,
Boréale sexy qui fait fondre mon coeur
puis couler mon rimmel de poète maudit
"C'est de l'or...c'est de l'or..." me chuchotent les heures
Alchimie de l'instant, providence bénie
Je m'accroche à ton souffle comme terre au vent
Du haut du cratère Pégase né hennit
Absolu/essentiel/Te l'ai-je dit souvent?
On raconte qu'ailleurs dans un désert il neige
Sur ses cheveux de sable aux diaprures dorées
milliers de parpaillons en un si blanc cortège
se sont alors posés comme pour l'adorer
On raconte qu'avant des bouches des géants
surgissaient les grands vents et aussi les tornades
Que les plaies à leurs flancs remplirent le néant
d'immenses montagnes, de fleuves en pléiades
Moi je gravite autour de toi ce soir encore
comme une des quatre filles galiléennes;
A ce bal nocturne, des comètes à queue d'or
dansent éperdument des sardanes martiennes
C'est au creux de tes chairs que j'aspire l'infini
nuées d'ivresse/pure extase/torrent/ciel
Dans chaque étreinte naît l'organique euphonie
et la nuit nous berce de sa lune de miel
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