Theo

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jeudi 19 mai 2016

De mai en mai

Puisqu'il faut Cher Amour des prémisses à l'histoire,
des débuts prometteurs perlés de rêveries,
un seul point de départ avant l'allégorie,
je dirais ce regard au hasard d'un couloir.

Et tes yeux Cher Amour, je les vis pleins d'histoires
comme ces livres saints jalousement gardés
dans l'ombre du cloître ou celle du boudoir;
ils n'étaient pas d'ici, ils n'étaient fardés.

S'il y a une origine à tout mal d'amour,
des symptômes secrets avant toute séquelle,
retournons donc en mai au dix-neuvième jour;
Laisse-moi te dire combien tu étais belle

Que tes yeux enchantés me firent succomber
hantant dès lors mon coeur et chacun de ces soirs
où je t'imaginais comme un ange tombé
d'un ciel de soie là sur ces terres illusoires.

Je crois bien qu'en ce jour la foudre m'a frappée
m'affligeant de cet air qui sied aux imbéciles
Et tes yeux de velours m'ont charmée, m'ont happée;
Ces grands yeux de rani ourlés de très longs cils.

Laisse-moi t'écrire le début de l'histoire
quand nous n'étions alors que visages sans nom
Vers après vers, j'élèverai ce Parthénon
Tu y seras ferveur et tu y seras gloire.



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