Theo

Theo

mercredi 15 juillet 2015

Sonnet courtois


A la cour du Roi Lune, en l’An de Grâce…
Quel an dites-vous ? Trois mille quatre cent un
plus un hiver grouillant de joutes, de festins
lorsque coulent à flots les divins hypocras

Tirsia presse pour les preux en cuirasse
l’archet sur sa viole jusqu’au petit matin
Agnès, elle, conte l’Amor et le destin
De ces fines morts à l’appétit vorace

Jongleurs, ménestrels, ceux qu’on nomme trouvères
plus souvent troubadours, là de l’Autre Travers,
coutumiers des rimes, courtisans des Muses

encore maintenant chantent les croisades
et le sein d’ambre d’une Shéhérazade
qu’étreint tendrement Anche de Cornemuse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire