Theo

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samedi 17 octobre 2015

La promesse du soir


En toute impunité
sur mon corps
tu écris en lettres d'or
nos ébats naufragés.
Cet été, goût de sel,
immobile perfection
a laissé place au gel
Mais à deux, horizon.
 
Océane - Chant I

Lorsque de tes iris diablement tu m'effleures,
mes joues s'empourprent telles les feuilles d'octobre.
Comment sous tes œillades rester sage ou sobre?
Mon Amour, j'ai le cœur cabaleur et siffleur.

Je voudrais le crier sur les toits ce désir
qui bouscule mon corps - particules en liesse -
qui chavire mes sens et détache mes pièces.
Le ciel est à gagner, les lunes à saisir

dans nos mains désarmées, brûlantes, impolies
dans nos bouches assoiffées, facétieuses fées,
et j'offrirais mes orbes à ton cher nymphée
pour connaître toujours cette rouge folie

la douceur de l'aiguail sur les belles de nuit,
les parfums suaves, les souffles emmêlés,
la promesse du soir sur nos peaux révélées
et ces jardins d'ébène pailletés de pluie.
 

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