Theo

Theo

dimanche 16 août 2015

Connexion

A l'assaut de mon corps qui se tend, qui se cambre,
tu viens avec tes doigts, tu vas avec ta langue.
Un salon, des coussins ont remplacé la chambre;
On y rejoue mêlées l'instant qu'on dit Big Bang.

Inextricablement nos peaux sont yin et yang
mais ce qui nous anime, fait de la même flamme.
Et si nous étions nées dans une seule gangue?
A tes soupirs brûlants, mon sexe te réclame.

Et mes mains impatientes te cherchent sans cesse,
et ma bouche affamée voudrait tout dévorer!
Les pointes de tes seins, la douceur de tes fesses...
J'ajouterais du temps au temps pour t'adorer.

Me perdre en toi comme un vaisseau s'abîme en mer,
apprendre ton corpus et ta cartographie,
la plus petite veine qui sourd sous tes chairs;
Faire de la Passion une philosophie.

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