Au mitan de la nuit quand tout le port ou presque
dort et rêve en chansons à ces filles du large
qui dessinent en bleu de grandes arabesques,
coulent cœurs des mousses et renversent les barges,
j'erre sur les pontons, je recherche une histoire
qui ferait chavirer les voiles des ténèbres,
une fable voguant de Comptoir en Comptoir,
un conte de marin loin des veillées funèbres.
Alors les pas bancals de ce vieux capitaine,
aussi insomniaque que je le suis ce soir,
me traînent dans les bars de l'autre Carthagène
où des tonneaux de rhum libèrent la mémoire.
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