Theo

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mercredi 11 février 2015

A mari usque ad mare


Ta voix, sais-tu, est cette lyre aux accords graves
qui sous des lunes bleues chante "Va Mon Amour"
La minute n'est plus puisque les grains savent
tout...de nous, des cieux, des enfers et du tour

que le temps parfois joue, baladin et badin,
en sonnant carillons, trompettes ou tocsin
mais ta voix, le sais-tu, me mène pas à pas
où le sable dessine le chemin de tes bras.

Et de la mer jusqu'à la mer, mes rêves sont;
D'un océan à l'autre, moi je te "divine"
caressant de l'index des corolles marines
dans des jardins de nacres aux mille floraisons.

Ta voix me révèle aussi des édens cachés
quelque part dans les nues embrasées du couchant
quand l'horizon se courbe trop étreint par le vent
et jaillissent des eaux, les marches du sacré.

Combien de pas, dis-moi, pour regagner le ciel?
S'enivrer d'ambroisies plus dorées que le miel
en t'écoutant encor charmer tous les sujets
d'un verbe désuet dont tu sais tant jouer.

A mon tour, Mon Ange, je te réinvente
sur cette page blanche bordée de Souvenance.
Ton rire est un violon aux notes ascendantes
et sous ces lunes bleues, moi j'ai le cœur qui danse.

Ether'Nité

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