Theo

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lundi 6 janvier 2014

Le Grand Songe

Mes yeux déversèrent sur le corps du Grand Songe
des torrents de sable
avalanches dorées
Et la dune naquit de ce flot de mensonges
Ogresse incontournable
avaleuse d'orées.

Un jeune faune joueur de très long roseau
sous le doux crépuscule
ou l'aurore féline
charmait son grain de peau plus volant qu'un oiseau
dans ce ciel à bascule
amateur de comptines.

Douze ondines dont les tailles ondulaient
au rythme des vagues
puis des brises mutines
formaient là une ronde entourée de galets;
 Hélios plantait sa dague
dans les chairs levantines.

Je marchais à mon tour sur le Chemin de Lune
Orion me précédait
et sur ses pas, Persée,
semait nonchalamment de scintillantes runes;
Centaure descendait
vers l'antre de Circé.

1 commentaire:

  1. Ces deux dernières oeuvres voient un tout nouveau style de Gabrielle.... et je dois avouer que j'aime assez car tes vers ressemblent alors à des labyrinthes desquelles j'ai bien du mal à m'échapper ! Tant de beautés floues font effet de drogue.

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