De
sa peau à la mienne, il y a
du
temps qui ne se compte plus
puisque
l’absence n’a pas de mesure
C’était
déjà du vide là sur ce quai
Le
cercle parfait nous l’avons formé
l’œil
de dieu au cœur du cosmos
Notre
révolution a connu
la
glace, le feu et le papier
bien
des lumières, des renaissantes libres-penseuses,
et
des ténèbres aussi glorieuses
- monstres de gousset tapis dans le plastron
qui
martèlent inlassables la course du temps.
De
sa peau à la mienne, il y a
de
l’eau qui jamais ne dort
puisque
la vague est une histoire sans fin
C’était
déjà l’abîme là sur la rive
Le
cercle parfait nous l’avons formé
Déesse
tellurique aux bras-fleuves
Notre
odyssée a connu
l’écueil,
l’écume et l’encre
bien
des tempêtes, des frénésies si lexicales
des
courtoisies très cannibales
- mots
d’amour qui traversent la langue
et
laissent sur les lèvres quelques perles de sang.
De
sa peau à la mienne, il y a
des
nuits qu’on ne dit plus
puisque
le jour ne comprend pas
C’était
déjà du manque là au matin
Le
cercle parfait nous l’avons formé
Alcôve
aux longs voiles de pluie
Notre
osmose a connu
la
soie, l’émoi et les chandelles
bien
des siècles, des romantiques ivres d’adieux
et
d’autres ciels encore plus vieux
- mondes
perdus entre deux songes savants
Qui
font de demain le temps de l’avent.
Oh, je n'avais pas été voir ici...
RépondreSupprimerQuel bel hommage <3
De la plume à en nourrir l'univers !