Dans un
bruissement d’Elle naquit cette nuit
Naguère,
quatre saisons rompues…C’était…
l’Automne
après Vivaldi et cette pluie
qu’un
violon dingue joue depuis en octet
La
lune, tout là-haut, comme elle a l’air
et la
chanson du bel oiseau automate
prisonnier
de sa cage aux barreaux d’hiver
Nos étoiles sont du ciel les stigmates
Guidant
le Vaisseau-Rêve dont la grand-voile
gonflée
de ce désir impérissable
danse,
folle, sous les nues boréales
quand n’en
finit pas de couler le sable
Un
bruissement d’Elle, le Monde change
Un mot
de passe, les portes s’ouvrent. Entrez !
Ici
vivent inséparables des anges
près des
fontaines joliment balustrées
Le
soleil, tout en bas, comme il a l’air
et la
chanson du grand monarque mourant
sur son
trône au dais d’or ou d’azur si vair
mais l’œil
est encore noir et conquérant
Le
Vaisseau-Rêve ancre au port puis s’assoupit
Jadis,
mon corps fit de même contre le sien
Les
heures avaient pour nous tissé un tapis
bien plus
précieux qu’un brocart vénitien
Dans un
bruissement d’Elle naquit cette nuit
Naguère,
une saison éthernelle…C’était…
l’Automne
après Rimbaud et cette lente pluie
qu’un
sanglot long joue depuis en octet
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