Place
Blanche
en marge
des boulevards
J’écris
dans celles de mon carnet
le moi
désormais incarné
dans sa
chair d’ombres vernies
C’est
ça la case de l’ongle d’homme
voué aux
gémonies
Puis ma
page se fait noire
comme
le Chat
Place
de l’Etoile
Aristide
est bruyant
et l’astre
Bruant
J’hésite,
gare mon Parnasse
mais butte
sur le T
d’une
tête de pinceau
en poil
de martre
Mon
pote APO lit nerveusement
ses maux
calligraphiés
entre
les allées des tombeaux
Lachaise
Quelle
assise dira François !
Quelle
veine diront les vers !
Je
suis née bulleuse
à six
pieds sur l’éther
Me
voilà déchue tel Satan
Et pourtant
J’attends
la terre
promise
Champs-Elysées
Mon
pote APO lit Neruda
parce
qu’il n’y a pas
que Picasso
de Pablo
Quai
de la Seine
C’est
l’arborescence programmée
dans ma
matrice
depuis
que mes nuits ne rêvent plus
Perché
sur mon épaule
l’ara
qui rit
coupable
au moindre éclat
a des
plumes bleues
comme
la mer Egée
Rimailleur ?
Orpailleur ?
Horloger ?
Le
lapin est agile
ma cervelle
d’argile
Si l’art
gît ici…
au large de Gibraltar
Dans la
nuit qui ne rêve plus
Morphée
m’endort
Est-il
marchand de sable ?
De sommeil
ou de mort ?
A
dada sur mon bidet
Je suis
tsar à Paris
et nomme
mon baudet
Alphonse
parce
qu’Alphonse allait
à pattes
au club
des hydropathes
Allait
d’un pas vide
ou tintant
impatient
Allait
en verve
C’est
quoi la verve ?
Une tisane
sans n ?
Un pays
en paix ?
Al fonce
à Liège
comme
un bouchon sur le périph
Il
souffre d’écriture chronique
Demain
j’enverrai
une lettre
de mon moulin
Rouge
sang
Cœur sacré
parce
qu’il n’y a pas que la galette
de bretonne
Disait
le père peinard
Sur l’arbre
devenu
feuille
à petits carreaux
J’écris
des beaux M
des mots
véloces
des vers
meilleurs
pour un
monde à l’envers
A
cinq ans je rêvais d’être clown
quand
on me voulait clone blanc
entouré
d’autres tristes
en robes
de chambre
mais aucun
sorcier n’a su
réduire
ma tête
au silence
Big
Bang
Théo
rit
aux éclats
de Lune
entre
deux éclairs
aux chocs
OLA
la vie !
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