Lundi, j’ai profité du Printemps
du cinéma pour faire la traversée à petit prix et en montgolfière (le transport
le plus onirique que l’Homme a inventé, ceci dit) pour m’aventurer jusqu’au
Pays d’Oz. J’adore ce nom ! Il est absolument magique. Le pouvoir
évocateur d’un seul mot. Deux lettres. Rien que deux lettres et c’est tout un
royaume qui ouvre ses portes.
Cependant, j’avoue que je reviens
de ce voyage un peu déçue. Sans doute en attendais-je trop de la Compagnie Disney.
Elle avait les moyens d’en mettre plein les yeux, elle l’a fait mais il
manquait un je ne sais quoi de magie. Un comble pour un film qui raconte l’histoire
d’un des plus célèbres magiciens de la littérature. Ici, on ne retrouve pas la
fillette Dorothée et son adorable petit chien Toto. En fait, l’action se situe
avant celle du conte originel de L. Frank Baum, Le Magicien d’Oz, et narre comment un piètre magicien de cirque
ambulant, Oscar Diggs, surnommé Oz, devient LE magicien d’un pays féérique qui
porte son nom.
Hélas, la véritable magie ne s’acquiert
pas à grands renforts d’effets spéciaux, d’une 3D sans intérêt, qui ôte encore à
l’image sa luminosité. La vraie magie vient de l’âme et ce film en manquait. J’espérais
davantage de la trame, des dialogues, des acteurs. Dommage.
Il y a quand même du positif :
le générique du début est excellent ; débuter le film en noir et blanc et
opter pour la couleur lorsqu’on débarque dans le pays d’Oz est un parti pris
assez judicieux ; un passage 3D réussi lorsque le dirigeable du magicien
tombe à l’eau, descend les rapides d’une rivière, et qui aurait donc mérité de
durer un peu plus ; la petite fille de porcelaine est plutôt attachante.
Au final, un voyage agréable mais
pas transcendant. Deux heures de détente, c’est déjà ça.
En regardant les extraits je n'étais pas convaincue mais alors en lisant ta critique, c'est encore pire :-/
RépondreSupprimerJe passerai en mode piratage, et toc !