Theo

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dimanche 16 septembre 2012

Les infiniment bleus



Les infiniment bleus qu'écume et nue
de leurs blanches humeurs constellent,
à toute heure m'emportent vers Elle
Elle - de mes espoirs la détenue,
de tous mes comptes la retenue -
Elle qui m'entrelace et m'ensorcelle
au bout de nuits où étincellent
ses chrysoprases que j'ai connus

Il y a longtemps, si longtemps
que néant précédait le prélude
et Borée embrassait Latitude
Il y a longtemps, si longtemps...
Ce n'était pas les vents d'autan
les cieux tout en béatitude
les mers serties d'incertitudes
Seulement du temps où -palpitant-

l'âme pleine, elle, soufflait l'amour
au creux de tout.

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